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Comment équiper son vélo pour le bikepacking ?

Comment équiper son vélo pour le bikepacking ?

Thématiques

L’aventure à vélo vous tend les bras ! Le bikepacking, c’est l’assurance de vivre des moments inoubliables sur votre monture. Des paysages variés, des zones géographiques éloignées des axes de transport et préservées du tourisme… Bref, le pied. Sauf qu’il vous reste à vous équiper avant de vous lancer, et il est parfois difficile de distinguer l'essentiel du superflu. On est là pour vous aider !

Table des matières

Introduction

  • Qu’est-ce que le bikepacking ?

Le bikepacking est la version “agile” du voyage à vélo. Inspiré des pérégrinations du “Rough Stuff Fellowship” dans les années 50-60, cette pratique se base sur des principes minimalistes : ne prendre que le strict nécessaire et s’alléger pour pouvoir emmener sa monture sur des terrains plus exigeants, comme des pistes ou des sentiers. On le voit désormais décliné sur tous les terrains, et il a redonné un coup de frais au voyage à vélo.

  • Différences avec le cyclotourisme

Le cyclotourisme se pratique avec davantage d’équipement. Des grosses sacoches sur un porte-bagages (et à l'avant parfois), des vélos de randonnée adaptés pour le confort de la balade… Bref, en cyclotourisme, on roule tranquillement, on prend son temps et on emmène tout ce dont on a besoin. En bikepacking, on est sur une version sans chichis et exploratoire du voyage à vélo. Avec, forcément, une dose de confort en moins…

Si vous hésitez entre les pratiques et que vous souhaitez creuser les différences entre bikepacking et cyclotourisme, on vous conseille la lecture de notre guide pour bien choisir votre vélo d’aventure

Dans cet article, nous allons passer en revue tout ce dont vous aurez besoin pour une bonne virée bikepacking. À commencer par les sacoches, pour ensuite s’occuper de ce qu'on met dedans !

Photo © Margot Canton-Lamousse
Photo © Margot Canton-Lamousse

Les sacs et leur répartition sur le vélo

Il y a mille manières d’équiper un vélo en bikepacking. On retrouve tout de même des grands classiques qui permettent d’embarquer le maximum de matériel et qui constituent une bonne base.

Sacoches principales : selle et guidon

Difficile de faire l’impasse sur ces deux-là. À elles seules, elles vont pouvoir amener votre capacité de stockage à 25 litres environ. C’est peu si l'on compare à un sac de randonnée, mais ça suffit à couvrir les besoins élémentaires (couchage et vêtements). Ces deux sacoches sont rarement ouvertes en pleine journée et se libèrent une fois le trajet du jour effectué.

Sacoche de selle

Elle se fixe sous la selle, à l’arrière de la tige, grâce à des sangles et des bandes velcro. De forme oblongue, elle se remplit par l’extrémité comme un drybag, puis se compresse. La plupart des modèles font entre 10 et 15 litres, et certaines marques (comme Restrap ou Decathlon) font le choix de diviser la sacoche entre un harnais fixe, qui ne bougera jamais du vélo, et un gros drybag qui vient se loger dedans et se retire au moment des bivouacs.

Sacoche de guidon

Elle se fixe à l’aide de deux sangles directement sur le guidon, et ressemble la plupart du temps à un gros tube qui se compresse de chaque côté, comme un “double drybag”. Un système aussi basique qu’efficace pour assurer l’étanchéité et gérer la largeur du paquetage en fonction de votre guidon. Comme les sacoches de selle, certaines marques optent pour le système harnais + sac amovible.

Les sacoches et sacs additionnels 

Il y en a plein, de toutes les formes et c’est dur de s’en passer. Ils seront utiles pour embarquer vos petits accessoires, votre nutrition ou une veste de pluie qui doit toujours rester à portée de main. Il n’y a aucune règle ici, vous pouvez picorer et en choisir une, deux ou plus selon vos besoins et vos préférences !

Sacoche de cadre

Elle vient se fixer sous le tube supérieur de votre cadre, sur toute sa longueur ou seulement une partie. Fine et longue, elle est parfaite pour stocker des objets dont vous pourriez avoir besoin au cours de la journée : portefeuille, papiers d’identité, batterie externe, veste de pluie… La plus volumineuse des sacoches d’appoint, presque aussi importante que les deux précédentes.

Top tube bag

Elle se fixe au-dessus du tube supérieur, à l’avant, collée à la potence. Petite mais hyper-accessible, parfois même en mouvement, elle permet de stocker plein de petites choses (multi-tool, barre énergétique, démontes-pneus, monnaie, chambre à air, couteau suisse…).

Food pouch

Un petit cylindre vertical qui vient s’attacher sur un côté - ou les deux si vous voulez doubler la dose - de la potence, ainsi qu’au guidon. Comme son nom l’indique, elle est souvent utilisée comme “poche à nourriture” pour tous vos snacks. Certains modèles ont la taille nécessaire pour accueillir un bidon, pratique si l’espace dédié aux porte-bidons classiques est occupé (cf. photo ci-dessous).

Sacs de fourche

Version “bikepacking” des sacoches de fourche de cyclotourisme, ils prennent la forme de drybags cylindriques maintenus par une sangle qui viennent se caler dans des fourreaux en métal vissés dans la fourche (ce qui implique d’avoir les inserts adaptés sur son vélo). Leur volume de 3 à 5 litres chacun permet d’embarquer davantage de vêtements ou un petit réchaud.

Sac à dos / musette d’appoint

On ne le dira jamais assez : envisager un voyage en mode “Tortue Ninja” avec un gros sac sur le dos, c’est l’assurance de se créer un paquet de problèmes. Mais certains fabricants ont pensé à tout : il existe des sacs à dos et des musettes ultra-compacts, qui pèsent quelques dizaines de grammes et se rangent partout. Parfait quand vous aurez des courses d’appoint à faire à l’épicerie du coin avant de rejoindre votre spot de camping !

Hip bag / banane

Un sac à porter sur soi, à la ceinture, dont le poids repose sur les hanches. Placé dans le dos quand vous roulez, vous n’avez qu’à le faire pivoter sur votre ventre pour piocher ce dont vous avez besoin - souvent un mix entre effets personnels, nutrition et petits accessoires. Certains hip bags ont des emplacements latéraux pour bidons.

Photo © JB Delorme
Photo © Margot Canton-Lamousse

Les marques de sacoches bikepacking

Elles ont poussé comme des champignons ces dernières années et la diversité des produits est large. On vous conseille, dans le désordre et sans préférence, des marques comme Apidura, Restrap, Miss Grape, Ortlieb, Vaude ou Topeak, mais il en existe beaucoup d’autres.

À savoir également que certaines marques de vêtements cyclistes ou de vélo, comme Rapha, Café du Cycliste ou Specialized, se sont lancés avec succès dans l’aventure, et qu’il existe aussi beaucoup de marques “de créateur” comme Atelier Rebié, BMQ, Studio Ricochet ou Copra, qui fabriquent des modèles à petite échelle, voire sur mesure.

Photo © Margot Canton-Lamousse

Comment bien répartir ses équipements ?

L’équilibre du vélo, la base d’un bon usage des sacoches

Il est toujours possible de piloter un vélo avec trop de poids à l’arrière ou à l’avant, mais ça sera toujours une dose de plaisir en moins. Pensez à placer les bons objets aux bons endroits pour :

  • Avoir un équilibre avant-arrière optimisé
  • Garder un centre de gravité le plus bas possible

Tout ne sera pas parfait - le bikepacking, avec ses sacoches plus hautes que le cyclotourisme, a tendance à relever le centre de gravité de votre vélo - mais il est possible d’appliquer quelques astuces pour obtenir un set-up optimal.

Astuces pour optimiser le rangement

Égalisez le poids des deux sacoches principales

L’arrière peut peser un peu plus lourd, mais évitez de ne placer que des équipements ultra-light à l’avant. Ces deux sacoches vont accueillir vos équipements principaux (duvet, matelas, bivy ou tente, vêtements sportifs comme “civils”)... Même si ça va à l’encontre de votre logique de rangement, déplacer un objet de l’arrière vers l’avant rendra votre vélo plus agréable à rouler.

  • À l’avant : bourrez votre sac de couchage SANS son sac de compression - la sacoche fera le job et votre duvet servira à occuper l’espace. Et placez à l’intérieur du sac quelques objets cylindriques : matelas gonflable, un drybag de vêtements… Une fois la sacoche remplie et bien “tendue”, elle se tiendra mieux et pourra être fermée après l’avoir bien compressée.
  • À l’arrière : les objets lourds et denses (un drybag d’habits bien compressé, une seconde chambre à air) doivent être placés au fond du sac et répartis pour remplir l’espace et “donner une forme” à votre sacoche. Plus proches de l’ouverture pourront être placés les items légers et qui se compresseront à la fermeture, comme votre doudoune.

Mettez du poids dans la sacoche de cadre

Si vous choississez cette sacoche (on vous le conseille), elle sera la plus basse de votre set-up. Votre matériel électrique (câbles, chargeur, batterie externe), votre pompe à vélo et votre stock de barres énergétiques sont de parfaits candidats pour “lester” cette sacoche.

“Éclatez” votre tente

Nous reviendrons sur la nécessité d’une tente juste après, mais si vous souhaitez en prendre une, la meilleure option est de la diviser en trois parties : le corps, les arceaux et les sardines.

Le corps est un élément parfait pour être rangé à l’arrière - ou l’avant si votre tente est vraiment compacte. La matière se laissera davantage compresser sans les arceaux.

Les arceaux peuvent être glissés en longueur dans la sacoche de cadre, dans la sacoche de selle, ou, le cas échéant, fixés sur le tube supérieur avec deux petites sangles. Les sardines, elles, trouveront une place là où vous avez un trou !

Photo © Margot Canton-Lamousse

Le matériel de bivouac : bien dormir en pleine nature

Vous partez pour un trip dans le Luberon ou dans les Vosges ? Et à quelle période de l’année ? En fonction, vous n’allez pas vous équiper de la même façon ! 

La tente, si elle représente une option évidente, n’est pas toujours optimale en bikepacking - même compacte, elle prend beaucoup de place. Mais partir à plusieurs permet aussi de diviser les accessoires ! Faisons le point sur vos options.

Tente, bivy ou tarp : un choix dicté par la météo

La tente

Le grand classique du bivouac - vous serez protégés des intempéries, du vent et vous aurez un “cocon” supplémentaire qui vous donnera un peu plus de chaleur, surtout à plusieurs. Mais le bikepacking vous poussera à choisir un modèle vraiment ultralight et compact. Notre guide sur les tentes de bivouac est idéal pour vous aider à choisir la meilleure option selon votre budget et votre capacité de portage.

  • Les + : confortable, rassurante, peut être utilisée à plein d’autres occasions.
  • Les - : même compacte, prend de la place dans une configuration bikepacking.

Le bivy

Il s’agit d’une protection coupe-vent et imperméable dans laquelle on vient s’insérer avec duvet + matelas. Une sorte de “tente minimaliste” en forme de gros tube, qui vient le plus souvent se fermer avec un zip au-dessus du visage. Très léger et compact, c’est aussi une option spartiate !

  • Les + : compact, discret pour le bivouac, permet de dormir partout où c'est horizontal.
  • Les - : déconseillé aux claustrophobes et aux personnes qui ont envie de luxe.

Le tarp

Utilisé en combinaison avec un bivy, un tarp - une toile rectangulaire qui vient se tendre au-dessus de vous avec des fils et des sardines - fera office d’abri météo. Sans bivy, il est idéal pour une nuit à la belle étoile dans des conditions estivales.

  • Les + : s’adapte à plein de configurations (arbres, murets, même le vélo peut servir de point d’attache)
  • Les - : il sert avant tout à protéger de la pluie et de la lumière, mais pas de l’humidité potentielle de la nuit.

Photo © Quentin Boëhm

Matelas et sac de couchage adaptés au bikepacking

Le duo matelas + sac sera votre assurance pour une nuit réparatrice. Si le sac vous donnera la chaleur nécessaire, le matelas, en plus de vous apporter du confort, vous isolera du sol.

Matelas

Notre guide Comment choisir son matelas de bivouac est parfaitement adapté à la pratique du bikepacking et vous expliquera tous les aspects techniques de cet objet essentiel, notamment la R-Value.

Sac de couchage

Notre guide Comment choisir son sac de couchage est également adapté au bikepacking. Vous avez moins de volume de stockage qu’en randonnée, pensez-y quand vous choisirez votre modèle, qui doit pouvoir se compresser facilement.

Oreiller

Il y a deux écoles :

  • Oreiller gonflable : il prend peu de place et se range avec le matelas, et offre un confort “rebondissant”.
  • Drybag + doudoune : plus rudimentaire, mais moins cher.

Ne négligez pas cet aspect : le bikepacking mobilise beaucoup votre nuque et les muscles du haut de votre dos, et vous ne souhaitez pas vous réveiller avec un blocage dû à une mauvaise position de sommeil…

Mécanique et sécurité : autres équipements indispensables

On vous le dit d’entrée : impossible de parer à toute éventualité. Le bikepacking étant minimaliste par essence, il y a toujours un risque de casse ou de vol, qui peut se déjouer par une bonne dose de bon sens et quelques outils.

Kit de réparation : les essentiels

La règle d’or : n’emportez que ce que vous savez utiliser. On ne le dira jamais assez, mais de bonnes sorties d’entraînement le week-end seront, en plus d’être de bons moments à vivre, des instants où votre matériel sera rôdé, mis à l’épreuve, et où vous apprendrez naturellement à apprivoiser les pépins mécaniques pas loin de chez vous.

Au final, tout projet bikepacking peut se contenter des objets suivants :

  • Multi-tool : un outil compact avec l’essentiel des clés Allen qui vous serviront à dévisser ou resserrer n’importe quoi sur votre vélo.
  • Chambres à air : prenez-en deux si votre set-up est monté en chambres à air, une seule si vous roulez en tubeless (et que vous êtes sûr·e de vous).
  • Dérive-chaîne : un petit objet qui permet d’enlever un maillon en cas de casse et de remonter votre chaîne plus courte grâce à une attache rapide. Demande de l’entraînement !
  • Pompe à vélo : prenez un modèle compact. Ne lésinez pas sur la qualité : une pompe défaillante vous sera inutile pour vous aider à regonfler.
  • Rustines : pour ne pas griller toutes vos chambres à air trop vite.
  • Patte de dérailleur : une pièce qui fait le lien entre votre cadre et votre dérailleur. Conçue pour être un “fusible”, elle casse en cas de choc ou de trop forte contrainte, protégeant de fait le vélo et le dérailleur. En bikepacking, le matériel pouvant être davantage malmené par le terrain, les mauvaises manipulations, les chocs dans les transports… cette pièce devient vitale. Même si vous ne savez pas bien régler un dérailleur, avoir le bon modèle de patte de dérailleur de rechange vous permettra au moins de repartir.

Systèmes antivol : comment protéger son vélo lors d’un voyage bikepacking ?

Le meilleur antivol pour votre vélo et vos affaires reste le bon sens. 

  • Si possible, ne vous éloignez jamais de votre vélo plus de quelques minutes.
  • Attachez-le avec un système qui empêche le vol d’opportunité ou “à l’arraché”.
  • Renseignez-vous sur le niveau de risque lié à la région ou le pays où vous souhaitez partir et ajustez votre comportement en fonction. 
  • Enfin, la nuit, si vous pensez qu'il y a risque de vol, démontez la roue avant. Si vos axes de roue sont traversants, rangez-le dans un de vos sacs. Un vélo à une roue est beaucoup moins facile à voler.

Ensuite, faites l’acquisition d’un antivol adapté au bikepacking. 

La marque Hiplok propose des petits antivols à code en forme de collier de serrage, faciles à laisser pendre sur le côté de votre sac de selle. Abus et Kryptonite proposent également des antivols à câble souple, ultra-légers et compacts, également à code.

Aucune de ces solutions ne retiendra un voleur déterminé bien longtemps... mais avec les réflexes de bon sens notés ci-dessus, il n’y a aucune raison de finir votre trip bikepacking plus tôt que prévu.

Astuces pour optimiser son set-up

La clé du bikepacking, c’est le minimalisme. Ne prenez que ce dont vous avez réellement besoin ! Si le luxe ne se situera pas dans vos bagages, vous le trouverez dans les endroits que vous irez chercher avec une monture la plus légère possible.

Comment alléger votre vélo sans sacrifier le confort

  • Appliquez la règle des 3 tours. Posez toutes vos affaires devant vous, puis posez-vous la question “est-ce que j’aurai vraiment besoin de ça au moins une fois dans ce voyage” ? Si la réponse est non, écartez l’objet en question. Répétez 2 fois.
  • Cassez votre brosse à dents en deux. C’est un principe existentiel.
  • Privilégiez les pastilles de dentifrice.
  • L’huile essentielle de tea tree est antivirale, bonne pour le système immunitaire et peut aussi être utilisée comme dentifrice de fortune.
  • L’option sous-vêtement long en mérino / short classique / t-shirt fait une tenue civile très polyvalente et compacte.
  • Une “spork” (une cuillère-fourchette) est le seul véritable objet utile pour manger. Lavez-la bien !
  • Un couteau suisse peut être utile mais pas indispensable et un peu lourd. Si vous avez besoin de couper des choses, optez pour un micro-canif.
  • Vous voyagez en train avec une housse de vélo ? Visez les modèles les plus compacts du marché (Fairmean, La Virgule, Kori Kohri…). La vôtre est trop volumineuse ? Vous pouvez généralement vous la faire envoyer au bureau de poste de votre point d’arrivée !
  • Enfin, octroyez-vous un objet de luxe pour contrebalancer toute cette efficacité. Chez Recto Verso, on opte pour un livre de poche !


Photo © J-B Delorme

Derniers conseils avant le départ

  • Testez votre équipement plusieurs fois avant de partir. Faites-vous quelques week-ends de rôdage autour de chez vous ou dans une région voisine pour aller voir des amis ! Ces moments vous ouvriront l’appétit avant le plat de résistance.
  • Testez vos potes aussi. Aucune raison que ça se passe mal ! Le vélo vous permet de vous créer des bulles en roulant un peu devant ou derrière le groupe. Le voyage à vélo, c’est aussi comme tous les voyages : ça se passe mieux lorsqu’on est sur la même longueur d’onde. Ici se rajoute la question du niveau.
  • Soyez résilients. En bikepacking, rien ne se passe exactement comme prévu et la trace finale de votre trip aura rarement la forme de celle prévue au départ. Accepter ce principe avant le départ, c’est s’enlever un poids des épaules.
  • Ce n’est pas une course. Le vélo, sur les réseaux sociaux, les applis sportives ou dans les magazines, peut parfois apparaître comme très performatif. Foutez-vous la paix, suivez votre goût de l’effort. Il est parfois bon d’en baver pour apprécier la récompense d’un col gravi, mais selon vos règles !
  • Enfin, le bikepacking est très dépendant de la météo. Dans de très rares cas, vous devrez tout annuler pour cause de 10 jours de pluie. L’autre avantage, c’est que vous n’êtes quasiment pas dépendant des réservations. Échangez votre billet de train, visez une région plus clémente et changez votre fusil d’épaule en deux heures chrono - c’est déstabilisant, mais tout à fait possible, on sait de quoi on parle !
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Bivouac spontané
Photos :
Margot Canton-Lamousse
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