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En altitude ou quand la météo se rafraîchit à l'automne ou l'hiver, un des grands freins psychologiques pour partir randonner en pleine nature réside dans la crainte de dormir en tente dans le froid. On vous partage nos meilleurs conseils pour faire face aux températures négatives en bivouac !
Choisissez un emplacement à l’abri du vent, idéalement sous un arbre ou derrière un rocher. Assurez-vous que le sol est sec et plat pour éviter une perte de chaleur par contact avec une surface froide et humide. Et pour mieux préparer votre campement, allez jeter un œil à notre petit guide du bivouac !
On pense souvent à tort que le sac de couchage permet de dormir au chaud. Mais ce n’est qu’à moitié vrai, en réalité, il n’isole que de l’air. C’est le matelas qui isole du sol ! Privilégiez un matelas avec un bon indice R-value ou doublez le d'un tapis de sol classique pour renforcer son isolation.
Pour tout comprendre sur la R-Value, consultez notre guide : comment choisir son matelas de bivouac ?
Placez une couverture de survie entre le sol et votre matelas ou autour de votre sac de couchage avec la face argentée tournée vers vous. Évitez de vous enrouler dedans directement pour ne pas provoquer de condensation.
Ça permet aux plumes ou à la fibre synthétique de se regonfler complètement. Ce geste simple optimise leur capacité à emprisonner l’air et à agir comme un isolant performant. Surtout si vous transportez votre sac de couchage dans une housse de compression. Et s’il a été comprimé longtemps (genre 6 mois dans votre placard), n'oubliez pas de le secouer légèrement pour répartir uniformément les plumes ou fibres.
Vous ne savez pas choisir votre sac de couchage ? Consultez notre guide complet →
Avant de vous glisser dans votre sac, réchauffez-le avec une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude bien fermée. Cela permet d’augmenter rapidement la température à l’intérieur et d’éviter une sensation de froid prématurée.
Le saviez-vous ?
Lorsque le froid s'installe, votre corps sort son arme secrète : le frisson ! Ce réflexe booste la production de chaleur jusqu'à 4 à 5 fois plus qu'au repos grâce à une augmentation du rythme cardiaque, de la respiration et des fameux tremblements. Mais attention, cette défense épuise vos réserves. Si la température corporelle chute en dessous de 32°C, les frissons laissent place à une rigidité musculaire... un signal d'alarme à ne pas ignorer pour éviter les risques graves liés à l'hypothermie.
Un drap de sac, idéalement en soie, améliore le confort et la performance thermique de votre sac de couchage. La soie a l’avantage d’être légère, compressible et d’ajouter quelques degrés de chaleur selon les modèles. En plus, elle protège l’intérieur du sac de couchage des salissures, ce qui le rend plus hygiénique et facile à entretenir. Réduisant ainsi la fréquence des lavages et perte d'imperméabilité de votre sac. Vous pouvez également opter pour des draps en polaire ou en coton selon vos préférences et la saison, même si ces matériaux sont généralement plus lourds.
Lorsque vous êtes dans votre sac de couchage, laissez uniquement votre bouche et votre nez à l’air libre pour éviter la condensation de votre respiration à l’intérieur. Une humidité excessive pourrait réduire les propriétés isolantes du sac, rendant vos nuits plus froides. Utilisez la capuche intégrée pour bien envelopper votre tête et ajustez les cordons pour minimiser les déperditions de chaleur. Si votre sac de couchage possède un colleret thermique, positionnez-le correctement pour maintenir la chaleur à l’intérieur, surtout par temps très froid.
Il est important de boire beaucoup d’eau car la déshydratation augmente la sensation de froid. Pour votre alimentation, optez pour des repas caloriques en journée et digestes le soir. Une boisson chaude, comme une tisane ou un bouillon, avant de vous coucher peut aussi être bénéfique.
Changez-vous avant de dormir si vos vêtements sont humides. Même légèrement mouillés, ils risquent de vous refroidir durant la nuit. Pensez aussi à mettre votre tenue du lendemain dans le sac de couchage pour qu'elle soit sèche et chaude le matin.
Une seule couche de vêtement près du corps suffit, comme un collant et un baselayer. N'oubliez pas les extrémités en portant un bonnet, des gants et de bonnes chaussettes. Privilégiez la laine de mérinos, qui tient chaud, respire mieux, évite la condensation et limite les odeurs de transpiration. Ne portez pas trop de couches, au risque de comprimer l’isolation du sac de couchage.
Avant de vous glisser dans votre sac de couchage, prenez le temps de bouger vos doigts, vos orteils et de frotter vos mains pour activer la circulation sanguine. Une bonne circulation permet de distribuer efficacement la chaleur dans tout le corps, réduisant ainsi le risque que vos pieds ou vos mains ne se refroidissent durant la nuit. Vous pouvez également effectuer quelques étirements légers ou rotations des chevilles et des poignets pour stimuler davantage la circulation.
Dormir en position fœtale, avec les genoux ramenés vers la poitrine, aide à conserver la chaleur corporelle en limitant la surface exposée au froid. Cette posture réduit également la circulation d’air froid à l’intérieur du sac de couchage, ce qui optimise son isolation. Si vos pieds restent froids malgré cette position, glissez-les dans une polaire ou ajoutez une petite couche isolante à l’intérieur du sac, comme un vêtement supplémentaire.
À vous les nuits réparatrices en bivouac ! En suivant ces 12 conseils contre le froid, vous devriez pouvoir dormir sur vos deux oreilles...
Comment choisir son sac de couchage, le guide complet →
Comment choisir son matelas de bivouac, le guide complet →
Comment dormir en bivouac, le guide complet →
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