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Couverture, sarcophage, pied d’éléphant, cuin, température confort… Ça vous parle ? Si vous êtes en train de vous équiper pour dormir en bivouac ou en refuge, peut-être ! Dans ce guide, on vous aide justement à choisir votre sac de couchage. Objectif : trouver celui qui va vous suivre dans toutes vos aventures en pleine nature !
Le garnissage, c’est la matière qui est à l’intérieur d’un sac de couchage et qui garantit l’apport de chaleur. Il y a 3 options ici : les matières synthétiques, le duvet d’oie ou de canard et la laine.
Généralement, il s’agit de polyester ou de nylon. C’est une bonne option pour vous si :
Les sacs de couchage avec un garnissage en matières synthétiques sont souvent moins chers, mais il sont aussi plus fragiles. À l’usage, de petites fissures peuvent apparaître et les fibres perdent de leur efficacité.
Quand on parle de duvet, on parle en réalité d’un mélange de duvet et de plumes ou plumettes. Plus le pourcentage de duvet est élevé, plus la qualité du garnissage est élevée. En fait, le duvet permet de capturer un important volume d’air. Et puisque l’air est le meilleur des isolants, la quantité de duvet détermine en grande partie le pouvoir isolant du sac de couchage.
Mais ça ne fait pas tout ! Il y a un autre indicateur à regarder pour déterminer le pouvoir isolant d’un sac de couchage en duvet : le fill power, aussi appelé pouvoir gonflant ou cuin. Cet indice donne la capacité du duvet à être compressé. Autrement dit, il mesure le gonflant de votre duvet. Plus il est élevé, plus la capacité du duvet à emmagasiner de l’air est grande, et plus le duvet est efficace.
Un garnissage en duvet d’oie ou de canard est une bonne option pour vous si :
Les sacs de couchage avec un garnissage en duvet sont plus chers, mais ils sont plus robustes et leur durée de vie est donc plus longue : ça compense !
Vous vous questionnez sur le bien-être des oies et des canards qui ont permis de fabriquer le duvet ? Plusieurs fabricants de sacs de couchage ont fait les démarches nécessaires pour assurer un traitement plus éthique des animaux. Deux certifications sont à vérifier absolument : Responsible Down Standard et Global Tracable Down Standard.
C’est moins répandu, mais il existe aussi des sacs de couchage qui intègrent de la laine dans leur garnissage. Généralement, on est aux alentours de 30% de laine, mélangée à du duvet d’oie ou de canard.
Les avantages sont nombreux : la laine stocke très bien la chaleur, ne craint pas l’humidité, régule naturellement la transpiration et est facile à entretenir. En revanche, elle est plus lourde que le duvet et les fibres synthétiques. Et là aussi, il faut jeter un oeil aux engagements des fabricants pour l’éthique animale !
Après le garnissage, c’est le pouvoir isolant du sac de couchage qu’il faut regarder. Comme pour les tentes de bivouac, on retrouve des sacs de couchage 2 saisons, 3 saisons ou 4 saisons. Cette appellation ne définit aucune température ou condition d’utilisation précise, mais vous donne un ordre d’idée sur la période de l’année pendant laquelle vous pourrez l’utiliser.
Pour vous guider, différentes températures sont indiquées sur l’étiquette :
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Voici les usages conseillés en fonction de la température confort :
Il y a plusieurs choses à prendre en considération au moment de votre choix : zone géographique, altitude, conditions de bivouac, saison, conditions météo, humidité, vent et sensibilité au froid. Quoi qu’il arrive, il vaut mieux avoir chaud que froid. N’hésitez pas à sélectionner un sac de couchage prévu pour des températures plus basses que celles que vous aurez.
Vous hésitez encore ? On vous conseille d’opter pour un sac de couchage avec une température confort de 0°C pour plus de polyvalence : ouvert en mode couette pour l’été ou bien refermé avec des vêtements techniques s’il fait plus froid.
Les sacs de couchage couverture ont une forme rectangulaire. Ils sont plutôt conseillés pour le camping, mais pas pour la randonnée.
Les sacs de couchage sarcophage, aussi appelés momie, sont les plus courants en randonnée. Leur forme rappelle celle d’un corps, ce qui permet de garder un maximum de chaleur pour un minimum de poids et d’encombrement.
Là, on rentre dans la chasse aux grammes ! Les sacs de couchage en quilt et pied d’éléphant ne montent pas plus haut que la poitrine. Par rapport aux sacs de couchage classiques, on supprime un bon tiers du volume et du poids, pour un sac de couchage ultra léger et moins volumineux. Doudoune obligatoire si vous dormez en montagne !
L’air est un excellent isolant, mais un trop grand volume d’air dans votre sac de couchage le rendrait mobile et lui enlèverait ses qualités. C’est pour ça qu’il est important de choisir la bonne taille pour votre sac de couchage :
Si vous comptez dormir à 2, il existe même des sacs de couchage pour 2 personnes. C’est le cas du sac de couchage Nunavüt Double de la marque Lafuma.
Le système de fermeture peut vous faciliter la vie après une longue journée de marche. Idéalement, choisissez-le du côté opposé à votre main forte. Si vous partagez vos nuits avec quelqu’un, il est possible de faire un seul grand sac en achetant deux sacs du même modèle avec un zip opposé et un système de tirette pour les attacher.
Certains sacs de couchage ont des poches intérieures qui permettent de ranger des petites affaires personnelles sans avoir à mettre les bras dehors. Ça peut être pratique !
Si vous êtes sensible au froid, optez pour un sac de couchage avec une capuche et un cordon de serrage. Ça vous évitera de perdre de chaleur au niveau de la tête. Et si vous partez dans le grand froid, choisissez un système de double serrage. En plus du serrage à la capuche, il y aura une collerette au niveau du torse pour emprisonner la chaleur à l’intérieur du sac.
Le drap de sac, aussi appelé drap de couchage ou sac à viande, est un drap conçu pour être utilisé seul ou dans un sac de couchage de la même forme. Il peut être en soie, en coton, en polaire ou en laine. Utilisé avec un sac de couchage, il apporte un peu plus de confort et de chaleur, et facilite l’entretien. Il est toujours plus simple de laver votre drap de sac que votre sac de couchage. Et puis, ça peut parfois être utile dans les refuges ou les cabanes gardées !
À l’origine, le sur-sac, aussi appelé bivy-bag, est un abri de survie improvisé. Il est de la même forme qu’un sac sarcophage. Évidemment, il n’offre pas le même confort qu’une tente mais il a un avantage : sa légèreté. Il vous sera surtout utile si vous dormez à la belle étoile sans tente. Il vous permettra de vous isoler de l’humidité et du vent et de conserver votre sac de couchage au sec.
C’est l’autre essentiel de vos nuits en pleine nature. Il existe différents types de matelas de bivouac : en mousse, autogonflants ou gonflables. Peu importe celui que l’on choisit, il doit remplir 2 objectifs : vous apporter du confort et vous isoler du sol. Le matelas est indispensable pour maintenir votre sac de couchage au sec et vous permettre de passer une nuit reposante.
À lire aussi : Comment choisir son matelas de bivouac ?
Si vous souhaitez acheter un matelas et un sac de couchage, il existe une option deux en un : les sleeping beds. Ils se composent d'un matelas autogonflant et d'un sac de couchage. Confort garanti !
Pour acheter votre sac de couchage, rendez-vous dans les magasins spécialisés comme l’incontournable Au Vieux Campeur ou chez Décathlon pour des produits plus accessibles. Il n’y a rien de mieux que de voir les produits en vrai pour se projeter !
Si vous savez ce que vous voulez, vous pouvez aussi commander directement sur les sites des marques comme Millet, Rab, Valandré, Thermarest, Sea To Summit ou Vaude pour n’en citer que quelques-unes.
Et pour trouver un sac de couchage de bonne qualité sans vous ruiner, il y a toujours la seconde main. Vous pouvez jeter un oeil à ce qui est en vente sur des plateformes spécialisées comme Campsider, Everide et Barooders.
Certains sacs de couchage peuvent être lavés en machine sur un programme délicat, à froid et avec peu de lessive. Mais franchement, on ne vous le recommande pas car ça risque d’abîmer les fibres et le garnissage. Mieux vaut opter pour un lavage à la main avec un tissu humidifié à l’eau tiède et un détergent doux.
Une fois lavé, il ne reste plus qu’à faire sécher votre sac de couchage. Et comme la machine à laver, le sèche-linge est à proscrire ! Préférez un séchage à l’air libre, même si ça prend un peu plus de temps.
En attendant votre prochaine randonnée, vous pouvez remettre votre sac de couchage dans la housse de stockage fournie plutôt que dans le sac de compression. Ça permet de laisser respirer le tissu et ne pas abîmer le garnissage. D’ailleurs, pour limiter l’usure, rangez toujours votre sac de couchage en vrac plutôt que plié. Désolée pour les maniaques !
Pour allonger la durée de vie de votre sac de couchage, vous pouvez aussi faire appel aux magasins spécialisés. Ils sont de plus en plus nombreux à proposer la réparation, alors on évite de se séparer de son sac au premier petit couac !
C’est bon, vous êtes désormais presque prêt·e·s à dormir dehors ! Pour passer de bonnes nuits en bivouac, on a encore 2 conseils à vous donner : ne mettre qu’une couche de vêtements et couvrir les extrémités. La prochaine fois, on vous expliquera comment choisir votre matelas de bivouac. Pour ne pas manquer ce guide, inscrivez-vous à notre newsletter ici. Bonne nuit avec votre momie… ou votre pied d’éléphant !
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